L’utilisation de la lumière du jour découle des résultats de l’Université de Copenhague publiés depuis 2006, confortés en 2013–2014 par les travaux d’équipes internationales. La non-infériorité, versus PDT conventionnelle, pour les kératoses actiniques de grade 1 est rapportée par tous. Les gains sont majeurs pour les patients et les soignants en termes de quasi-absence de douleurs, confort et temps de soins. La faisabilité reste soumise aux conditions météorologiques en fonction de la latitude du pays. La prise en charge des leishmanioses cutanées serait également prometteuse. L’intensification des séances par laser ablatif fractionné ou micro-punctures préalables consiste à faible énergie et faible densité pour les lasers ou avec de petite longueur d’aiguilles à seulement altérer le stratum corneum pour favoriser la délivrance intradermique du photosensibilisant, augmenter l’efficacité et/ou raccourcir le temps de pose. Les douleurs et les effets secondaires sont majorés. Les CBC superficiels géants, les maladies de Bowen étendues, les verrues plantaires résistantes semblent de bonnes indications sous anesthésie locale. Les premiers résultats des études combinant les techniques d’intensification et d’utilisation de la lumière du jour sont prometteurs, conjuguant augmentation d’efficacité et réduction des douleurs.

La photoréjuvénation photodynamique fait partie intégrante de l’arsenal des techniques de rajeunissement pour traiter l’héliodermie des peaux caucasiennes ou asiatiques. L’application préalable d’ALA ou de MAL avec des durées d’incubation variables puis l’utilisation de sources lumineuses variées permet d’améliorer les résultats comparativement à l’utilisation des sources lumineuses seules. Les études conduites, in vitro sur les voies de signalisation impliquées, in vivo chez la souris puis chez des patients, transplantés d’organe ou immunocompétents, avec études histologiques et utilisation de marqueurs immunohistochimiques vont toutes dans le sens d’une double efficacité avec normalisation des atypies kératinocytaires UV-induites et induction d’un remodelage dermique.

L’acné : Il existe, certes rarement, des contre-indications, des effets secondaires, des réponses uniquement partielles ou des récidives aux traitements de référence et sur la base des publications internationales, des revues systématiques et des méta-analyses publiées, il devient intéressant d’aider les patients et leurs praticiens à considérer clairement les possibilités que peut leur offrir la PDT qui est un traitement topique, local, sans effet systémique, capable d’agir sur les deux composantes inflammatoire et rétentionnelle de leur acné en fonction des protocoles utilisés.